
Mon ami Marcel Asselin ne cessera jamais de m’étonner. Grand observateur de la nature, Marcel m’a proposé cette vision bucolique d’une promenade à la campagne ou plus précisément dans la belle région de Lanaudière

Nous, urbains, rêvons de telles promenades mais parfois le temps nous contraint d’en ignorer les charmes et la poésie

Comme tout est éphémère dans la vie, le poète s’empresse d’en saisir la réalité pour qu’elle ne le quitte plus et pour qu’il puisse la traduire en un style plus épuré

Reflets sur l’eau. Couleurs miroirs du lac. Lac miroir de la nature. Nature époustouflante de beauté

Les heures à la campagne semblent éternelles, contrairement aux heures dans la cité bruyante qui s’échappent du temps

« C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons »
Arthur Rimbaud, Poésies, éditions Poésie – Gallimard, nrf, octobre 1870

J’imagine mon ami Marcel, au milieu de cette nature flamboyante, mettre en pratique ce sage enseignement de Plutarque : Le silence observé à propos est un acte de sagesse qui vaut mieux que toutes les paroles du monde

Est-il meilleur endroit pour expérimenter ce constat d’Alexandre Dumas :
Dans le silence, Dieu parle au cœur de l’homme ;
Et dans la solitude, l’homme parle au cœur de Dieu

Revoir en ces lieux les mots d’Antoine de Saint-Exupery : L’espace de l’esprit, là où il peut ouvrir ses ailes, c’est le silence

Promenade silencieuse de mon ami Marcel Asselin dans une nature luxuriante d’un automne sur le départ
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